Jane Volturi ▬ Souffrance.

800 ans ϟ Célibataire ϟ Garde rapprochée ϟ Vampire

Froide, sadique, sans pitié sont des mots qui me conviennent parfaitement. Ne croyez pas que je suis née comme ça non, c'est la société qui m'y a poussé. Les humains m'ont fait devenir ce que je suis aujourd'hui, une femme de plusieurs siècles dans un corps d'enfant au cœur de pierre. Je ne ressens plus ni compassion ni affection pour personne, mis à part Alec. Personne n'est plus important à mes yeux que mon frère jumeau, lui à qui je donnerais tout. Alec, le seul à qui j'arrive encore à témoigner de l'amour, le seul que je ne veux pas perdre. La mort n'a pas réussi à nous séparer, personne ne le fera. A ses côtés je me sens invincible, je n'ai peur de rien. Si vous saviez à quel point c'est jouissif d'avoir un don tel que le mien, de faire régner la peur dans le monde des vampires. Tout le monde connait mon nom, on me craint comme la peste. j'ai la place que je mérite, après avoir souffert comme j'ai souffert. Aro l'a très bien compris et me traite comme sa préférée, celle dont il ne peut se passer.

J'ai compris depuis longtemps que la gentillesse ne paye pas dans ce monde, que c'est inutile d'essayer de l'être. Je ne refuse néanmoins pas de me lier aux autres, du moment que ça m'apporte quelque chose. Fine manipulatrice je suis, intéressée je suis. A quoi bon aimer des personnes qui nous trahiront un moment ou à un autre ? Je ne respecte rien, je ne respecte personne d'autre que les Rois et leurs épouses, que mon frère, que certains gardes qui travaillent à nos côtés. Les humains ... Je les hais. Huit cent ans après, ils arrivent encore à me mettre en rage. Finalement, ça pourrait approcher de la phobie. Ils sont comme les vampires, ils font le mal par plaisir. Comment ne pas devenir fou, ne pas devenir méchant ? Si il faut je les détruirai un par un, jusqu'à ce qu'ils payent. Il parait que je suis un peu impulsive et que je m'énerve facilement. C'est vrai ? Certes j'ai des réactions un peu violentes, mais c'est cette brusquerie et cette rage qui m'ont mené aux devants de la scène. Il n'y a qu'aux côtés d'Alec que je m'apaise et m'adoucis considérablement. Comme une humaine, finalement. J'ai parfois l'impression de n'être encore qu'une enfant, je me laisse aller dans ses bras et j'oublie le monde qui nous entoure.